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PENSER DANS L’URGENCE, HABITER EN THÉORIE

La capacité de penser dans l’urgence est un art délicat qui nécessite un équilibre subtil entre lucidité, réactivité et prise de recul. C’est un processus mental complexe qui implique une tempête de l’esprit et un effort d’analyse pour aboutir à une organisation méthodique. Ainsi, il est essentiel d’examiner les arguments avec soin, de peser les pour et les contre sur la balance de la réflexion, et d’être capable de prendre le temps nécessaire, sans succomber aux décisions hâtives pour pouvoir revenir en arrière avec toute la présence d’esprit nécessaire. Bonjour, j’habite en théorie, et vous ?

Bien que certains aiment travailler dans l’urgence et sous pression, car la créativité se développe souvent dans la prise de risque, il est impératif de le faire de manière raisonnée : nous ne sommes ni des machines, ni des magiciens, nous sommes simplement humains. Coucou Nietzsche ! 👋 Ainsi, pour réussir à travailler rapidement et efficacement, il faut d’abord cogiter, puis raisonner et ensuite actionner. La pensée est l’élément central dans un projet, et le client, moteur, joue un rôle essentiel. Une intelligence dans les échanges est alors nécessaire pour défendre ses idées, et le débat reste ouvert.

Mais soyons clairs : il est rare qu’un projet précipité, conçu dans l’urgence, soit viable, même s’il est porté par un fond authentique, pavé de bonnes intentions. En mettant l’accent sur la forme et moins le fond, en négligeant un peu la réflexion, on risque de produire une idée superficielle pas été assez travaillée. En tant que prestataires, notre rôle est de répondre aux besoins, et ils se retrouvent souvent dans l’urgence. Le client attend une recommandation, mais la décision finale lui appartient. Nous pouvons tenter d’user d’une influence basée sur notre expérience, mais quoi qu’il arrive, nous ne guidons pas, nous accompagnons.

Merci la pluie ! J’insiste sur ce point qui selon moi est essentiel : travailler dans l’urgence, pourquoi pas, c’est un défi stimulant, mais il existe un monde entre l’urgence et le trop tard. Ainsi, il est primordial de prendre le temps d’arroser les beaux projets. Comme les fleurs ne poussent pas en une nuit, l’étude d’une action nécessite de la méthode et une prise de recul, pour garantir sa viabilité et sa durabilité.

Chacun, client et prestataire, apprend forcément de ses erreurs. C’est ici tout l’intérêt des vertus de l’échec : l’un ayant foncé trop vite, l’autre ayant accepté trop tôt, peut-être, et inversement. Mais c’est exactement dans cette dynamique d’apprentissage que la capacité de penser dans l’urgence prend tout son sens et trouve son équilibre et son efficacité. Je vous l’ai dit, je vis en théorie ! Voilà pourquoi, quand je me sens débordée, je m’oblige à passer à un autre chose sujet plutôt que de lutter vainement, et je file prendre un café ensoleillé en terrasse avec un bon livre pour faire le tri dans mes idées. Café ?